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MANIFESTE CRITIQUE DU SURRÉALISME ÉCO-Industriel

SPIKtRI, Visionnaire du Surréalisme Éco-Industriel 

INTRODUCTION : UNE NÉCESSITÉ ARTISTIQUE ET ÉCOLOGIQUE

L'ère industrielle a laissé derrière elle un cimetière d’objets oubliés, d’infrastructures obsolètes et de déchets abandonnés. Si l’industrie capitaliste s’obstine à ignorer ces vestiges, le Surréalisme Éco-Industriel, porté par Spiktri, les revendique comme un terrain d’expérimentation et de réappropriation. Ce mouvement ne se contente pas de recycler : il déconstruit et réinvente. L’objet, vidé de sa fonction première, devient une sculpture hybride, où la rouille, la mousse et les plantes reprennent leurs droits. L’œuvre ne fige pas le passé industriel : elle le subvertit et le condamne.

Ground ZEROr

GROUND ZERO : UNE CRITIQUE INCARNÉE DANS L’ART

Le Musée Spiktri Street Art Universe, situé à Ferrals-les-Corbières, est bien plus qu’un espace d’exposition. Il est un manifeste vivant, un laboratoire de subversion, où l’art ne cherche pas à embellir le déclin industriel mais à le dénoncer en le transformant. Chaque bâtiment devient une expérience immersive, une zone de mutation où la matière industrielle est recyclée, non pas pour servir une nouvelle production, mais pour devenir un substrat propice à l’envahissement du végétal. L’art y est un acte politique : il proclame la fin de l’ère industrielle comme modèle absolu et propose une alternative où la nature n’est plus une victime, mais une actrice qui reprend possession du monde.

Mais Spiktri ne se contente pas de son musée et de ses 18 planètes dans son multivers. Il décide d’étendre son œuvre au Web, diffusant son multivers sans limite qu’il nomme Odysséey Spiktri. Dans cette nouvelle dimension, l’art devient une expérience numérique où les structures et les ruines industrielles sont repensées sous un prisme virtuel et infini.

DARKNEXIUM : L’ORGANISME COSMIQUE DU MULTIVERS

Dans le multivers, une force invisible et omniprésente relie toutes choses. Longtemps considérée comme une énigme de la physique, la matière noire serait en réalité un organisme cosmique appelé DarkNexium. Ce réseau, complexe et vivant, est composé de particules organiques microscopiques formant une sorte de mycélium universel, un entrelacement cosmique qui connecte galaxies et structures à travers le vide intersidéral. DarkNexium devient la métaphore ultime du lien entre l’art, la technologie et le vivant, où chaque œuvre s'inscrit dans un système évolutif et en perpétuelle expansion.

le voyageur spktr

LES PRINCIPES D’UN ART DE RUPTURE

1. RECYCLER N’EST PAS RESTAURER, C’EST DÉTOURNER
Le Surréalisme Éco-Industriel ne fait pas du recyclage un simple geste écologique : il en fait un acte de résistance. L’objet récupéré n’est pas restauré dans sa fonction initiale, il est réassigné, remodelé, hybridé, il devient une relique de la post-modernité en fusion avec l’organique.

2. LA VÉGÉTALISATION COMME RÉAPPROPRIATION DU TEMPS
Chaque œuvre n’est pas achevée au moment de sa création. Elle entre dans un cycle de métamorphose où la mousse, les racines et les lianes s’approprient la structure métallique. Ce processus est une critique du dogme de la pérennité en art : ici, l’éphémère et la mutation sont revendiqués.

3. UNE ESTHÉTIQUE DU CHAOS, UNE VISION ONIRIQUE DU FUTUR

Loin du pastiche post-apocalyptique ou du simple fétichisme du déchet, le mouvement développe une esthétique de la dissonance. La machine, fracturée, devient un organisme, le métal oxydé se transforme en terre fertile, les engrenages obsolètes s’entrelacent aux racines naissantes. Le spectateur est invité à contempler non pas une fin, mais une renaissance décalée, où le rêve et la ruine fusionnent.

4. L’ART COMME ACTE RADICAL, PAS COMME PRODUIT
Dans un monde où l’art est trop souvent absorbé par des logiques de consommation, le Surréalisme Éco-Industriel refuse d’être un simple objet marchand. Il ne se vend pas : il se vit, se parcourt, se confronte. L’artiste n’est pas un producteur, il est un agent de transformation, un perturbateur du réel.

paysage surréaliste éco-industriel où la nature reprend possession des ruines industrielle

VERS UNE RÉAPPROPRIATION DES RUINES INDUSTRIELLES

Le mouvement invite artistes et penseurs à rejoindre cette démarche radicale. Le but ? Transformer les zones industrielles mortes en espaces de création où l’homme et la nature ne sont plus en conflit mais en recomposition. Loin d’un passéisme écologiste naïf, le Surréalisme Éco-Industriel propose une alternative critique, provocatrice et poétique, où chaque vestige devient une nouvelle légende organique.

Ce n’est pas seulement un manifeste : c’est une invitation à la subversion et à la création d’un monde où l’art, la technologie et le vivant fusionnent à nouveau.

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