
MANIFESTE CRITIQUE DU SURRÉALISME ÉCO-Industriel

INTRODUCTION : UNE NÉCESSITÉ ARTISTIQUE ET ÉCOLOGIQUE
Comme les Inka projetaient des lignes sacrées depuis Cuzco, j’ai tendu mes propres lignes depuis Spiktri.
Mais mes huacas ne sont plus des temples de pierre : ce sont des totems végétaux, des yuccas dressés comme colonnes solaires.
Mes liens ne sont plus des routes tracées dans la poussière : ce sont des spirales de fleurs, des ipomées qui vibrent au rythme du soleil.
C’est un Cuzco post-industriel.
Ici, l’ancienne cave coopérative est devenue une machine cosmique, une matrice d’alignements où le béton accueille la couleur, l’acier reçoit la caresse du vent, et la nature reprend ses droits.
C’est une cartographie poétique où l’axe devient vibration, où la géométrie rencontre le vivant, où chaque ligne est une onde.

GROUND ZERO : UNE CRITIQUE INCARNÉE DANS L’ART
Le Musée Spiktri Street Art Universe, situé à Ferrals-les-Corbières, est bien plus qu’un espace d’exposition. Il est un manifeste vivant, un laboratoire de subversion, où l’art ne cherche pas à embellir le déclin industriel mais à le dénoncer en le transformant. Chaque bâtiment devient une expérience immersive, une zone de mutation où la matière industrielle est recyclée, non pas pour servir une nouvelle production, mais pour devenir un substrat propice à l’envahissement du végétal. L’art y est un acte politique : il proclame la fin de l’ère industrielle comme modèle absolu et propose une alternative où la nature n’est plus une victime, mais une actrice qui reprend possession du monde.
Mais Spiktri ne se contente pas de son musée et de ses 18 planètes dans son multivers. Il décide d’étendre son œuvre au Web, diffusant son multivers sans limite qu’il nomme Odysséey Spiktri. Dans cette nouvelle dimension, l’art devient une expérience numérique où les structures et les ruines industrielles sont repensées sous un prisme virtuel et infini.
DARKNEXIUM : L’ORGANISME COSMIQUE DU MULTIVERS
Dans le multivers, une force invisible et omniprésente relie toutes choses. Longtemps considérée comme une énigme de la physique, la matière noire serait en réalité un organisme cosmique appelé DarkNexium. Ce réseau, complexe et vivant, est composé de particules organiques microscopiques formant une sorte de mycélium universel, un entrelacement cosmique qui connecte galaxies et structures à travers le vide intersidéral. DarkNexium devient la métaphore ultime du lien entre l’art, la technologie et le vivant, où chaque œuvre s'inscrit dans un système évolutif et en perpétuelle expansion.

LES PRINCIPES D’UN ART DE RUPTURE
1. RECYCLER N’EST PAS RESTAURER, C’EST DÉTOURNER
Le Surréalisme Éco-Industriel ne fait pas du recyclage un simple geste écologique : il en fait un acte de résistance. L’objet récupéré n’est pas restauré dans sa fonction initiale, il est réassigné, remodelé, hybridé, il devient une relique de la post-modernité en fusion avec l’organique.
2. LA VÉGÉTALISATION COMME RÉAPPROPRIATION DU TEMPS
Chaque œuvre n’est pas achevée au moment de sa création. Elle entre dans un cycle de métamorphose où la mousse, les racines et les lianes s’approprient la structure métallique. Ce processus est une critique du dogme de la pérennité en art : ici, l’éphémère et la mutation sont revendiqués.
3. UNE ESTHÉTIQUE DU CHAOS, UNE VISION ONIRIQUE DU FUTUR
Loin du pastiche post-apocalyptique ou du simple fétichisme du déchet, le mouvement développe une esthétique de la dissonance. La machine, fracturée, devient un organisme, le métal oxydé se transforme en terre fertile, les engrenages obsolètes s’entrelacent aux racines naissantes. Le spectateur est invité à contempler non pas une fin, mais une renaissance décalée, où le rêve et la ruine fusionnent.
4. L’ART COMME ACTE RADICAL, PAS COMME PRODUIT
Dans un monde où l’art est trop souvent absorbé par des logiques de consommation, le Surréalisme Éco-Industriel refuse d’être un simple objet marchand. Il ne se vend pas : il se vit, se parcourt, se confronte. L’artiste n’est pas un producteur, il est un agent de transformation, un perturbateur du réel.

VERS UNE RÉAPPROPRIATION DES RUINES INDUSTRIELLES
Ce mouvement appelle artistes et penseurs à transformer les friches et les usines mortes en espaces de création où l’homme et la nature recomposent un nouveau pacte.
Il ne s’agit pas de nostalgie ni de naïveté écologique, mais d’un acte radical : une esthétique de la mutation, une politique du chaos créateur, une poésie du vivant.
Ce manifeste est plus qu’un texte.
C’est une invitation à entrer dans le multivers Spiktri, à traverser ses planètes, ses ruines métamorphosées, ses totems vivants et ses spirales de lumière.
Un monde où l’art, la technologie et le vivant fusionnent à nouveau – pour défier le passé industriel et inventer des futurs poétiques.
Conclusion : l’A.R.T, Agent Résurrecteur Transformeur
Ainsi, le musée n’est pas seulement un lieu :
c’est un sanctuaire-portail, une matrice protectrice et conductrice,
où l’art, la science et le sacré se rejoignent pour guider chacun dans le multivers.
Car ici, l’A.R.T n’est pas un simple mot,
il est Agent Résurrecteur Transformeur.
Il ressuscite les ruines industrielles,
il transforme la rouille en or, le béton en chair, la machine en organisme.
Il élève l’esprit au-delà du visible, en ouvrant les portails du multivers.
Le Surréalisme Éco-Industriel est donc plus qu’un mouvement esthétique :
c’est une alchimie vivante, une cosmologie poétique,
où chaque œuvre est un rituel de résurrection et de transmutation,
où l’A.R.T devient la clef de passage entre mondes.
✊ NOUS SOMMES SPIKTRI

Un hangar oublié.
Une carcasse d’usine.
Une nature qui s’infiltre.
Des couleurs qui explosent sur le gris.
🌪 Nous sommes la matière oubliée.
Les restes, les rebuts, les silences.
Ce que l’industrie a rejeté,
nous en faisons des cris, des symboles, des corps.
🌿 Nous sommes la sève qui coule sur l’acier.
Le vivant qui s’accroche aux structures mortes.
Le vert qui fissure le béton.
L’humain qui revient là où on ne l’attendait plus.
🎨 Nous sommes les rêveurs du réel.
Pas ceux qui fuient,
mais ceux qui transforment.
Nous peignons le monde tel qu’il est,
pour en révéler ce qu’il pourrait être.
🔥 Nous sommes SPIKTRI.
Notre art n’est pas une décoration.
C’est une révolution visuelle.
Un cri contre l’oubli.
Un chant pour le vivant.
💥 Mur par mur, œuvre par œuvre,
nous recouvrons les cicatrices du monde.
« Yuccas dressés, colonnes solaires, gardiens de mes axes.
Ipomées spiralées, cordes vivantes, portails de mes visions.
Rigide et fluide, acier et sève,
vous tendez mes lignes et vous ouvrez mes mondes.
Par vous, l’art n’est plus décor,
il devient passage, arme, protection.
Vous êtes les clefs du multivers Spiktri :
où la ruine se transforme en organisme,
où la géométrie respire,
où chaque œuvre est un portail vers l’infini. »
« J’ai planté des yuccas pour dresser mes totems,
et des ipomées pour inscrire mes vibrations.
Ensemble, ils incarnent mon Surréalisme Éco-Industriel :
fusion entre mémoire industrielle et renaissance organique.
Chaque yucca est un gardien, une épée végétale dressée comme un bouclier de lumière.
Chaque ipomée est une spirale-portail, un fil vivant qui s’enroule jusqu’aux dimensions invisibles.
Leur alliance n’est pas décorative : elle ouvre des passages et trace des chemins sûrs dans le chaos du multivers.
Ces portails d’art vivant protègent :
-
contre la lourdeur du monde industriel,
-
contre l’oubli de la nature,
-
contre l’enfermement dans une seule réalité.
Ils conduisent :
-
vers les univers parallèles de l’Odyssey Spiktri,
-
vers les alignements sacrés des Inka,
-
vers la transmutation alchimique, où la rouille devient or, où le béton devient chair
Ainsi, le musée n’est pas seulement un lieu :
c’est un sanctuaire-portail, une matrice protectrice et conductrice,
où l’A.R.T agit comme Agent Résurrecteur Transformeur.
Ici, l’art ressuscite les ruines, transforme la matière et élève l’esprit.
L’art fusionne avec la science et le sacré,
et guide chacun dans le multivers. »